Frère de l’Abyssin, son origine est donc également empreinte de mystère…d’où vient cette belle robe ? Mutation spontanée ou hybridation d’un gène apporté par un autre chat à poils mi-long ?
Rédigé par Annie Le Guyader
Club ou élevage AACAS
Portrait
On retrouve des caractéristiques de l’Abyssin : c’est un chat élégant et de taille moyenne.
Sa robe à poils mi-longs est tiquetée, c’est à dire que l’on doit observer sur chaque poil plusieurs bandes alternant des couleurs foncées et plus claires.
A la FIFe, seules sont reconnues les couleurs lièvre, sorrel, bleu et fawnainsi que leurs correspondances en silver.
La tête est de forme triangulaire aux contours adoucis (en forme de cœur).
Les yeux légèrement en amande sont soulignés d’un trait de maquillage et de couleur noisette ou vert.
Les oreilles sont grandes, bien ouvertes à la base ; elles peuvent paraître plus petites mais c’est une illusion du fait de la fourrure.
La fourrure a une texture très douce, extrêmement fine et dense. Son cou paraît plus court que celui de l’Abyssin mais c’est qu’il est entouré d’une collerette qui peut être plus ou moins importante.
La queue est longue et portée en panache, ce qui l’a fait souvent appelé « le chat écureuil ». Les pattes sont longues, minces et très musclées car c’est un chat dynamique qui bouge.
Origines
Une chose est certaine c’est que, outre atlantique, des chatons poils mi-longs apparaissaient dans des portées d’Abyssin. Considérés alors comme « de vilains petits canards », ils étaient éliminés jusqu’à ce qu’en 1963, une éleveuse canadienne Mrs Marie Mailing ose en présenter en exposition. Le juge Ken Mc Gill tombe sous le charme et décide de fonder une race. Au même moment aux Etats Unis Mrs Mague eut la même démarche et sélectionna envers et contre tous ces « Abyssins à poils longs » qu’elle nomma « Somalis ». La C.F.A. reconnaît cette race en 1979. Commence alors la conquête de l’Europe avec l’arrivée en 1978 d’une chatte importée du Canada en Allemagne. En 1979, un couple de Somali américains arrive à Nice, chez Monique Prunier. Avec d’autres éleveurs, elle se battra avec ténacité pour faire connaître cette race et obtenir sa reconnaissance en 1982 par la FIFé
Traits de caractère
Certains le disent un peu plus calme que son frère l’Abyssin mais on retiendra quand même que c’est un chat actif, sportif et agile. Comme il est aussi très curieux, il adore superviser donc on le trouvera plutôt en hauteur (sur les meubles) que par terre.
Dans sa jeunesse il a même tendance à être turbulent… mais il restera joueur tout au long de sa vie.
C’est un chat équilibré, intelligent et facile à éduquer ; on peut ainsi l’habituer facilement au harnais pour une promenade.
Il miaule sans excès mais toujours discrètement.
C’est un chat très proche de son maître et qui n’aime pas rester seul.
Au quotidien
La fourrure du Somali ne nécessite pas un entretien contraignant : des brossages réguliers (1 à 2 fois par semaine, plus en période de mue) suffisent à entretenir sa belle robe. Quelques jours avant une exposition, un bain permettra de mettre en valeur sa fourrure.
Chat d’intérieur, il a besoin d’un arbre à chat et des jouets pour se défouler.
Il n’est pas conseillé de le laisser sortir compte tenu des dangers qu’il peut rencontrer, y compris les chasseurs ! Son look sauvage peut le faire confondre avec un gibier.